En France, c’est environ 167 000 crémations qui sont réalisées chaque année, soit 32% des décès. Ce chiffre continue d’augmenter chaque année.
Dans la plupart des cas, une personne dès son vivant indique déjà sa volonté d’être crématisée ou inhumée. Toutefois, le cas échéant c’est la famille, au moment du décès, qui peut avoir à prendre cette décision et qui devra se charger de l’organisation des obsèques du défunt.
Après la crémation, la famille devra aussi choisir la destination des cendres. Elle aura comme possibilité celle de les disperser dans un espace dédié. Mais comment se passe exactement la dispersion des cendres au jardin du souvenir ? On vous détaille ci-dessous le déroulement ainsi que l’accompagnement intégral réalisé par le Service Funéraire Municipal d’Orange.
Le jardin du souvenir : un lieu de recueillement
La loi prohibe la conservation des cendres à la maison. Et les communes de plus de 2000 habitants ont l’obligation de créer un espace cinéraire dans leur cimetière. Il doit être composé de columbariums et d’un espace de dispersion des cendres : C’est le jardin du souvenir. Il s’agit en même temps d’un lieu de recueillement. En effet, après la cérémonie des obsèques au sein d’un crématorium, la dispersion des cendres est la dernière étape pour rendre hommage au défunt, celle de la séparation. C’est le véritable moment de lui dire adieu. Cette étape est cruciale, elle participe au processus de deuil et soulage la peine des membres de la famille et des amis face à la perte d’un être cher.
Ce jardin du souvenir possède un support servant à mentionner l’identité des personnes disparues. Il est différent dans chaque cimetière, il peut s’agir d’une stèle ou d’un livre pour commémorer les défunts.
Qui peut disperser les cendres au jardin du souvenir ?
Les cendres d’un défunt sont les restes de son corps, on les recueille dans une urne cinéraire. Elles ont le même statut qu’un corps inhumé. C’est pour cette raison que leur conservation et leur dispersion sont encadrées par la loi.
En premier lieu, selon l’article L. 2223-18-2 du Code Général des Collectivités Territoriales, il est possible de conserver les cendres dans une case de columbarium. On peut aussi inhumer l’urne cinéraire dans une sépulture ou la sceller sur un monument funéraire.
En second lieu, la dispersion des cendres est réglementée par le même article. On peut l’effectuer dans un espace dédié dans un cimetière ou site cinéraire. La possibilité de les disperser en pleine nature ou en mer est aussi prévue. Cependant, c’est interdit sur la voie publique ou dans une propriété privée.
En principe, la seule personne qui peut demander cette dispersion au jardin du souvenir est la personne disposant de la qualité pour pourvoir aux funérailles.
Si pour l’organisation des obsèques, la famille a choisi une entreprise de pompes funèbres, elle pourra aussi lui confier l’organisation de l’inhumation de l’urne ou de la dispersion des cendres. Néanmoins lorsque la dispersion à lieu en pleine nature ou en mer la famille est libre de procéder à cette opération en autonomie et dans l’intimité familiale. Par ailleurs lorsque les cendres sont dispersées dans le Jardin du souvenir d’un crématorium c’est en général le personnel de l’établissement seul habilité qui exécute cette tâche. Le service funéraire municipal d’Orange respecte la volonté du défunt et de toute la famille en accordant une importance particulière à chaque étape des funérailles. Notre équipe est joignable directement ici.
Comment répandre les cendres ?
La méthode pour répandre les cendres constitue une des questions souvent posées aux services funéraires. En fait, cela peut dépendre de la volonté du défunt, mais aussi des lieux choisis pour la dispersion.
Tout d’abord, qu’il s’agisse d’une inhumation de l’urne cinéraire ou de la dispersion des cendres, il faut toujours une autorisation. On doit, en quelque sorte, déclarer cette étape aux autorités concernées. Dans ce cas, il faut adresser une demande d’inhumation au maire du lieu du columbarium ou du cimetière pour une inhumation de l’urne. Pour la dispersion, une demande de dispersion à la commune du lieu de la dispersion, mais on doit aussi informer la commune du lieu de naissance de la personne défunte.
Concrètement la dispersion dépendra de la configuration du lieu où elle devra être réalisée, des conditions météorologiques, mais aussi du type d’ouverture de l’urne choisie par la famille. Elle faudra donc pour elle anticiper ces points qui ne s’avèreront pas être des détails le moment venu. Ainsi pour le confort des participants et le respect de la dignité du défunt et de cet instant, il conviendra de choisir un endroit plutôt isolé et de tenir compte du type de sol sur lequel les cendres vont être dispersées, les endroits enherbés étant à privilégier. Les jours de mistral sont particulièrement à proscrire… et surtout il faut absolument anticiper le moyen d’ouvrir l’urne. En effet certaines sont scellées ou visées par conséquent il faut donc parfois être outillé pour les ouvrir. Par ailleurs certaines urnes sont spécialement faites pour la dispersion : les urnes en carton avec opercule à percer pour une meilleure ergonomie et évitant les désagréments liés : à l’ouverture, au geste de dispersion et au devenir de l’urne après l’opération. Il existe aussi des urnes biodégradables ou solubles spécialement dédiées voir imposées dans certaines commune du littorale pour la dispersion en mer.
Comment le service funéraire d’Orange vous accompagne pour la dispersion des cendres du défunt ?
On peut confier au service funéraire municipal d’Orange, la dispersion dans le jardin du souvenir. Il pourra vous proposer de concevoir une cérémonie d’hommage au moment de la dispersion, puis le personnel du Centre Funéraire réalisera la dispersion grâce à un dispersoir, rendant cette étape difficile, plus respectueuse et délicate ceci dans un espace végétalisé et aménagé propice au recueillement. Si vous le souhaitez, vous pourrez faire inscrire le nom du défunt sur les stèles du souvenir bordants le jardin.
Attention, le choix de la dispersion dans un jardin du souvenir est guidé par une conviction de retour à la terre originelle anonyme et collectif. Ainsi en général les espaces cinéraires publics ne peuvent pas autoriser le dépôt de plaques ou le fleurissement. Il est donc important de bien réfléchir au devenir des cendres mais surtout aux futurs besoins de recueillement des proches. S’ils accordent de l’importance au lieu de mémoire et ont besoin de pouvoir venir l’identifier et le fleurir, le jardin du souvenir n’est pas le lieu approprié.
La conservation des cendres dans le crématorium
Le temps de la réflexion ou de l’accord familial sur le devenir des cendres est donc primordial pour que ce geste final mais aussi irréversible soit murement consenti. Il participe aussi au processus de deuil. Lorsque cette décision peut prendre du temps le Crématorium d’Orange vous propose de conserver l’urne pour une durée légale d’ 1 an maximum, vous laissant ainsi la possibilité de ne pas avoir de regrets, et de réaliser cette dernière volonté en toute quiétude.
Entrez en contact direct avec l’équipe du service funéraire municipal de la ville d’Orange.