Quelles sont les différentes possibilités d’obsèques ?
Il est reconnu le droit absolu pour chaque individu (majeur ou mineur émancipé), de décider de ce qu’il adviendra de son corps après sa mort.
Cependant ce droit est très règlementé.
Nous allons donc vous éclairer et vous donner un aperçu des possibilités. Le centre funéraire d’Orange vous guidera dans vos choix et prise de décision.
L’inhumation est certainement la plus ancienne et peut être encore la plus répandue. Inhumer, de sa racine latine « humus » signifie mettre en terre, il est cependant possible de choisir d’être inhumé dans un caveau ou en pleine terre. Elle est possible dans la commune du lieu de décès, du lieu de résidence, ou dans une concession de famille.
En France, les obsèques doivent être réalisés au minimum 24 heures après le décès et au maximum dans les 6 jours ouvrables ( hors dimanche et jours fériés ).
Avant de procéder aux obsèques, le corps peut être conservé dans une chambre funéraire, dans l’établissement de santé où est survenu le décès s’il dispose d’un dépositoire ou au domicile.
Le corps d’une personne décédée est obligatoirement mis en bière ( placé dans un cercueil ). Il n’est admis en principe, qu’un seul corps par cercueil. La pratique encore en vigueur dans certains pays, qui consiste à inhumer un corps simplement revêtu d’un linceul pour les obsèques, est interdite en France, dans notre pays la mise en bière est obligatoire.
La crémation est la seconde possibilité, elle pourrait d’ailleurs devenir la principale dans un futur proche, le législateur a d’ailleurs dû intervenir à plusieurs reprises ces dernières années pour préciser la règlementation :
Selon le code civil, les cendres sont considérées comme un « corps » et doivent de ce fait être traitées avec le même respect, avec les mêmes droits qu’un défunt inhumé.
La loi du 19 décembre 2008 précise la nature des cendres et, limite strictement le droit d’en disposer.
A l’issue de la crémation, les cendres sont placées dans une urne.
L’urne peut ensuite être :
– inhumée dans une sépulture,
– déposée dans une case de columbarium,
– scellée sur un monument funéraire.
La dispersion des cendres est autorisée :
– au jardin du souvenir : espace naturel collectif et anonyme accessible à tout moment aux familles qui souhaitent se recueillir,
– en pleine nature sauf sur les voies publiques,
– en mer à moins de 300 mètres des côtes dans une urne biodégradable.
Dans ces cas il faut informer le maire de la commune du lieu de naissance du défunt, ainsi que la commune du lieu de dispersion, cela afin d’obtenir des autorisations adéquates. Son identité, ainsi que la date et le lieu de dispersion des cendres du défunt sont inscrits sur un registre dédié.
Les crématoriums peuvent conserver les urnes pendant 1 an maximum pour permettre aux familles ayant besoin d’un délai de réflexion concernant le devenir des cendres. A l’issue de ce délai et en l’absence de décision, les cendres sont dispersées dans un jardin du souvenir, dans l’espace d’un cimetière ou autre site aménagé à cet effet.